Les futures élections

par Les Robinsons 27/9/2013, 04:32

Une grenade explose près du domicile du président de la Cour électorale spéciale

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La « terreur » monte d’un cran
Le vendredi 27 septembre 2013

Une grenade a explosé ce jeudi 26 septembre 2013 vers 03 h 30 à quelques mètres du domicile du président de la Cour électorale spéciale (CES) bis, François Rakotozafy, au 67 ha nord ouest. La détonation a été telle qu’elle a réveillé les riverains d’Ankasina à quelque 200 m de l’endroit où eut lieu l’explosion.

Certains ont cru à un tremblement de terre si d’autres ont pensé à un court-circuit ou une explosion quelconque. Selon les éléments de la police scientifique arrivés sur les lieux vers 05h 30 et qui ont recueilli des pièces à conviction (goupille et fourchette), il s’agit de grenade identique à celle utilisée par les forces armées en temps de guerre. Les impacts de la déflagration sont visibles sur les murs des habitations mitoyennes de celle du président de la CES bis.

Le commissaire de police de la ville note que le domicile du président de la CES bis est gardé par des éléments de la Gendarmerie et que l’explosif a été probablement lancé mais la cible n’est pas déterminée ; seules les enquêtes permettront d’en savoir davantage. En tout cas, le commissaire de la ville indique que de tels explosifs sont immatriculés. Il n’écarte pas un lien avec les « bombes » qui ont explosé ces derniers temps et les récentes découvertes de fabrique d’explosifs tout en précisant que cette fois, il ne s’agit plus de grenade fait-main ou artisanale.
Il faut dire que cet acte survient aux lendemains du début de la campagne de propagande de la présidentielle d’une part, et d’autre part des confirmations ou promesses faites par le Commandant de la Gendarmerie nationale au chef de la délégation de la Commission européenne à Madagascar, de veiller activement sur la sécurité avant, pendant et après les élections dans la mesure des moyens disponibles. Un défi que les forces de l’ordre doivent relever à tout prix car la « terreur » ou les moyens de « déstabilisation » s’intensifient ; à la place des « bombes artisanales », les « armes de guerre » sont en train d’entrer en scène.

Les actes de banditisme et de terrorisme des dahalo n’ont pas baissé d’intensité non plus dans le Sud.
Recueilli par Bill